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Chez Sorbon

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13 mars 2009

Un concert de Bénabar, et c'est reparti comme en 14

Bénabar. Me suis rendu compte que le chanteur ne laissait pas indifférent. C'est assez marrant pour un artiste qui a une image en même temps assez lisse. Autant prévenir tout de suite, c'est un article écrit par un fan du chanteur que vous allez lire.
Je l'ai connu voilà 6 ans environ, il n'était pas trop connu, mais j'aimais déjà beaucoup. J'adorais son côté à la fois réaliste et un peu vachard. J'avais été voir un de ses concerts au Zénith en 2004 (avec Gerald Genty en première partie). J'étais ressorti totalement enchanté, de voir un type qui prenait autant de plaisir sur scène.

Puis, il est devenu de plus en plus connu, et j'ai raté ces concerts de la tournée "Reprise des négociations" (un premier au Zénith à cause d'une signature, un deuxième pour l'avoir sous-estimé). Je n'avais pas aimé plus que cela "Infréquentable" (à l'exception de 3 petits bijoux). Un bon CD, mais pas un CD que j'ai écouté en boucle comme les premiers.
Par contre, j'avais mes places dès le mois de juin, pour le tout premier Zenith. Résultat, nous avions parmi les meilleures places du concert.

Bref, mercredi, on se retrouve avec Nicolas et Julien, devant la fontaine Saint-Michel, pour prendre le métro direction le Zenith de Paris. On mange un morceau avant de rentrer ( les prix pratiqués par le Zénith sont tout ce qu'il y a de plus prohibitifs), à 19 h, on est dans la salle. 19h50, la première partie arrive. Travis Bürki, plutot sympa ( j'étais content car j'avais écouté en CD et je n'avais pas aimé du tout). Une toute petite demie-heure de concert et c'est fini.

On poireaute encore quelques instants avant que le maître arrive. Les lumières s'éteignent, la musique retentit. Arrivée surprise de Bénabar (je ne vous raconte pas je laisse la surprise pour ceux qui ne l'ont pas vu). Une de mes chansons préférées "Où tu étais passé ?". Pas mal, quelques fausses notes et un trou plus tard (c'est normal chez Bénabar).
Des nouveaux arrangements sur des chansons connues ( J'adore "La berceuse" à cappella, et la version de "Dis-lui oui"). Un bon public, bien avec lui, notamment sur "Malgré tout", où il avait l'air vraiment ému.
Dernière chanson "régulière". Infréquentable que j'adore.
Bref, rappel et standing-ovation, plus tard, deux chansons, dont une inédite, vraiment très belle.benabar_best_of
Nouveau départ, et deux nouvelles chansons.
Allez, vous en reprendrez bien, un petit dernier pour la route, c'est parti pour Sac à Main.

Enfin bref, un super concert. Et, c'est là que je me suis rappellé pourquoi j'aimais tant ce type. Une vraie complicité avec ses musiciens (qui sont neufs pour cette tournée). On voit que ce petit monde se connaît sur les doigts de la main. Ils jouent ensemble, s'amusent ensemble, se vannent...
Quand, je vais à un concert, perso, c'est pour entendre la même chose que sur le CD que j'ai chez moi. Faut que ca change. Et, ca il le fait super bien, et sur la quasi-totalité des chansons.
Puis, surtout, c'est une bête de scène. Il s'amuse avec le public, et il nous amuse. Il court tout le temps, saute tout le temps ( moi, j'ai tenté de sauter trois minutes comme lui, je me suis pété le dos), déborde d'énergie, oublie son texte...

Tout pour me plaire. Et plaire, au plus grand nombre. C'est ca que l'on demande aux grands artistes. Et résolument , il en est un. Rendez vous le 1décembre à Bercy

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2 octobre 2008

Séraphine

    C'est par un article dans Studio que j'ai découvert l'existence de ce film. Une critique très bonne qui vaut à ce film d'être le coup de cœur du magazine de cinéma (qui a mon grand désespoir va fusionner en 2009 avec Ciné Live). Un film sur une peintre assez peu connu du grand public : Séraphine Louis ou Séraphine de Senlis. La critique me donnait envie d'aller le voir pour la performance de Yolande Moreau, que pour le lieu où il se déroulait Senlis. Ma seule crainte était que le film allait être diffusé dans un réseau de salle très restreint.

C'est donc avec grande surprise que j'ai reçu la semaine dernière une invitation de la mairie de Lagny a assister à la projection au Cinq (cinéma que j'apprécie énormément ) du film. Le film raconte la vie de Séraphine Louis, femme de ménage et peintre à Senlis, dévote et un peu illuminée. Mais peintre fantasque, représentante de l'art naïf, peignant fleurs et fruits.

Un film qui m'a plu, tant par la simplicité de la réalisation que par le travail des des deux acteurs, Yolande Moreau en tête. Martin Provost, réalisateur du film, nous amène dans l'univers de cette artiste par une série d'anecdotes, de bout de vie, qui sont filmés en plan fixe, et dont les transitions sont faites par le noir. Tel un peintre qui dessine au fur et à mesure son tableau, il nous dresse le portrait de la complexe personnalité. On peut cependant reprocher à cette réalisation, le manque de rythme, qui entraine quelques longueurs, mais sans plus. Cependant, le film est très clair suivant une trame toute chronologique, contrairement à une certaine mode dans les biopics qui consiste à déconstruire la chronologie, comme avec la Môme.
Le film ne nous donne pas dès le début toutes les clefs du film, mais nous les laisse les découvrir au fur et à mesure. On n'apprend ainsi pas tout de suite que Séraphine est peintre. Le réalisateur cherche sans doute à nous montrer la complexité du personnage qui se cachait pour peindre.

Mais, plus que le film en lui même , c'est bien la performance des deux acteurs qui fait de ce film, un très bon film. UlrichUlrich Tukur, compose un collectionneur d'art qui découvre Séraphine, tout en retenue, même lors de moments d'énervement face aux "folies" financières de sa protégé. Mais, c'est Yolande Moreau, qui dans le rôle titre, illumine le film. Le réalisateur a confié que si l'actrice, passée par Les Deschiens et césarisée pour "Quand la mer monte", n'avait pas acceptée le rôle, le film ne se serait sans doute pas fait. Sa composition, est en effet, exceptionnelle, traduisant aussi bien le côté naïf du personnage, que son génie auquel, dans un premier temps, elle ne croit pas.

C'est donc un film touchant qui vous ferra découvrir cette artiste méconnue, mais qui connaîtra peut-être grâce à ce film et à l'exposition qui lui est consacrée une reconnaissance tardive.

PS : Content que ce film ait reçu autant de récompenses. Content que le César de Yolande Moreau pour "Quand la mer monte" ait trouvé un jumeau. Pourvu que les E.T. l'accueillent à bras ouverts.

4 juillet 2008

Reprise, de ce qui n'a jamais vraiment existé

Salut lecteur perdu sur la toile,
tu es sans doute tombé ici par hasard. Un blog parmi tant d'autre. J'ai toujours eu l'envie d'en tenir un, sans jamais y être totalement assidu. Pas d'inquiétude si il n'y a pas de nouveaux articles sur celui-ci pendant quelques temps.
A la base, j'avais ouvert celui-ci pour parler de mon master, et des mes recherches. Ca me semble un sujet vain, en rentrant dans des détails techniques, et historiographiques sans un intérêt évident (et je ne parle même pas du style ampoulé que j'adoptais).

Bref, un projet mort dans l'oeuf. Je vais tenter de faire plutôt quelque chose qui me ressemble. L'occasion de ce mois de mars très rempli en concerts, pièce de théâtre est une bonne occasion pour moi de vous parler de ce qui m'a plu, déplu, rendu indifférent. Je m'autorise à parler de ce que bon me semble. Me connaissant cela risque d'être assez hétéroclite.

Bonne lecture et à bientôt.

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